Pouvoir d’achat et augmentation des salaires au centre de nos préoccupations.
Même les grands médias en conviennent, la question du pouvoir d’achat est devenue centrale dans la période. Les salarié-es d’ArcelorMittal sont, comme les autres, concerné-es par une baisse continue de leur pouvoir d’achat avec en parallèle une hausse vertigineuse du coût de la vie et un patronat du CAC 40 qui s’en met plein les poches.
Quelques chiffres pour illustrer cette réalité :
Essence : +20 % en 1 an, +30 % en 5 ans.
Produits alimentaires : Cet été les prix ont flambé avec +35%
pour les fruits et légumes. + 10 % pour le sucre, + 23 % pour les pâtes.
EDF : +14 % en 5 ans et +10 % sont annoncés.
Gaz : +44 % en 5 ans dont 5% récemment.
Fioul : +36 % en 2 ans.
Mutuelle : +5 % en 2 ans.
Assurance : +4 % en 2 ans.
Frais bancaires: + 13 % en 2 ans.
Aucun indicateur ne mesure la perte de pouvoir d’achat que nous subissons chaque année.
Les NAO vont démarrer le mois prochain dans le groupe ArcelorMittal et la question primordiale, lors de ces négociations, sera celle des augmentations générales. Comme chaque année, la direction abordera ce point en s’appuyant sur l’indice INSEE de l’inflation qui sera supérieur à 2% (c’est en tout cas ce qui se faisait ces dernières années quand cet indice était proche de 0.
Négociations Annuelles Obligatoires
La CGT tient à rappeler ici que l’indice des prix à la consommation (IPC) est l’instrument de mesure de l’inflation. Il permet d’estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages.
Mais l’IPC n’est pas un indice du coût de la vie, comme le reconnaît l’Insee, et ne devrait donc pas être utilisé comme un instrument d’indexation des salaires. En effet, il ne reflète pas l’évolution des prix telle que la vivent au quotidien des millions de salarié-es.
D’abord, l’IPC annuel ne prend pas en compte la situation réelle des ménages et des dépenses obligées, principalement le loyer ou charge de remboursement d’emprunt (l’immobilier est devenu une source d’enrichissement pour une petite classe privilégiée et une cause profonde de tensions et d’appauvrissement pour le reste de la société, 10% des ménages les plus modestes consacrent 40% de leurs revenus pour se loger), primes d’assurances, abonnements internet, téléphonie, etc …
Autrement dit même, avec une augmentation générale de 2%, les salariés subiraient tout de même une nouvelle perte de pouvoir d’achat.
Cette année sera donc déterminante. Dans chacun des sites, les attentes des salarié-es sont fortes. Nous ne pourrons accepter des budgets au ras des pâquerettes, tel que le déploie le groupe dans sa politique salariale depuis des années. Une politique qui impacte sérieusement aussi, aujourd’hui, le niveau d’attractivité de nos métiers.
Nous méritons mieux !
C’EST ENSEMBLE ET POUR TOUTES ET TOUS QUE LA CGT REVENDIQUE :
UNE AUGMENTATION GENERALE DES SALAIRES A LA HAUTEUR !
Profits du CAC 40 : +57 milliards sur le seul 1er semestre 2021, soit +33% en pleine crise sanitaire et sociale !
Record historique !
ArcelorMittal fait partie des 3 entreprises du CAC40 qui s’offre le luxe d’afficher un résultat semestriel de plus de 5 Milliards d’Euros.
A.M.Montataire